mercredi 31 décembre 2008

AU REVOIR, 2008

Politiquement parlant, 2008 a été une année bizarre. Sur le plan des meurtres au Québec, ç'a l'air à avoir été moins pire que l'autre année. Côté journal en papier, nous avons terminé une grève au Journal de Québec pour commencer une bisbille au Journal de Montréal. Est-ce nous, blogueurs, qui menons la vie dure aux journaux de papier? Le Soleil m'a téléphoné pour me demander si je voulais m'abonner. En un clic, je lis la cyberpresse (ici, le nom est commun et général), lui répondis-je.

Le prix de l'essence s'est amusé dans les montagnes russes. Le passeport d'autobus a failli nous passer un sapin avec ses calculs faussement sous l'inflation. Monsieur Labeaume nous a bien défendus. Et pif!

Au revoir, 2008 un peu bizarre. Bienvenue, 2009! Pour la nouvelle année, je me suis bien résolu de tenir mes deux résolutions :

Je m'autonomise selon la philosophie W. Ça veut dire : je mets ma vie en ordre, j'améliore mes relations interpersonnelles (j'arrête de crier après les fumeurs «- celle là, elle est difficile) et j'atteins l'empowerment confortable.
Je consacre plus de temps à mes enfants et du temps de meilleure qualité (la première résolution m'aide à concrétiser celle-ci).

Juste deux? Déjà c'est quelque chose d'en tenir une seule! Je ne vise pas trop haut, je veux pouvoir atteindre mes objectifs. Il le faut absolument. J'en suis résolu!

Que la nouvelle année soit pour vous toutes et tous une porte ouverte sur les réalisations de vos voeux les plus chers et, surtout, sur le bonheur authentique. Autonomie à vous toutes et tous!

Jean-François Néron

lundi 29 décembre 2008

BTMT - BEAU TEMPS, MAUVAIS TEMPS 4151

Lucy, la belle petite Gothique, se demande bien qui se cache derrière le ténébreux Dante du chat. Convaincue qu'une personne de son entourage immédiat se cache sous ce pseudonyme, elle continue à investiguer. À sa grande déception, ce n'est pas Dominique, son ex. Il est finalement trop bien épris de Jasmine. De son côté, Philippe sait bien qui est Dante. Il se garde bien de révéler son secret à Lucy car, depuis quelques mois déjà, son coeur bat pour elle, qui ne le prend que pour «meilleur ami».

Émilie, la jumelle de Philippe, est allée faire ses devoirs avec Lucy et a reconnu le pseudo de son frère sur le laptop de sa copine de classe. Elle incite donc le jeune homme à cesser de jouer un jeu avec son amie car elle risque de ne pas l'apprécier si elle le découvre.

Philippe en a assez de voir Lucy en amour avec Dante et veut bien lui dévoiler ses sentiments. Il s'enregistre sous sa propre identité et espère chatter avec Lucy comme il le faisait en tant que Dante. Il déchante assez rapidement lorsqu'il se rend compte que le coeur de la belle est conquis par le faux personnage...

Après avoir poussé ardamment sa colocataire à admettre son homosexualité, Verena se retrouve dans la mire de Paula. Après lui avoir annoncé qu'elle est hétéro et que c'est simplement par affection amicale qu'elle l'incite à sortir du placard, elle est toute désolée de lui avoir brisé le coeur. Déjà qu'elle était éprouvée par la mort de Franzi en juin... Complètement gênée d'avoir avoué son amour à Verena et que ce soit pas réciproque, Paula se sent inconfortable de rester en sa présence. Elle enfile son uniforme de policière pour se réfugier dans son travail. Tout pour ne pas faire face à la belle Grecque. Cette dernière est tout aussi remuée par cette histoire et hésite à affronter la brunette; elle se cherche des sorties comme excuse pour l'éviter. Le destin étant ce qu'il est, elles ne cessent d'emprunter les mêmes chemins! Paula regrette d'avoir trahi son grand amour Franzi.

Tim fait face à la Protection de la jeunesse car, par inadvertance, son fils d'un an et demie, Félix, s'est retrouvé à l'hôpital après avoir ingéré un comprimé égaré: une drogue que le jeune père prend pour fuir la tristesse de sa séparation d'avec Caroline. Les grands-parents maternels font tout pour arracher la garde du bambin. Clément, le père de Tim, veut bien l'appuyer et se voit forcé de mentir un peu quant à la consommation de son fils. Contraint à son dernier recours, Tim doit une fois de plus supplier Caroline de témoigner en sa faveur, bien qu'il sache qu'elle n'est pas le genre à pouvoir mentir.

Lucy - Sarah Tkotsch
Philippe - Jörn Schlönvoigt
Dominique - Raul Richter
Jasmine - Janina Uhse
Émilie - Anne Menden
Verena - Susan Sideropoulos
Paula - Josie Schmidt
Tim - Oliver Bender
Félix - Les jumeaux Niklas et Magnus
Clément - Frank-Thomas Mende
Caroline - Jessica Ginkel

Épisode du 7 janvier 2009 de la série GZSZ (allez voir Google, en version originale allemande)
Tous droits réservés Grundy/UFA. Cette page ne vise pas à enfreindre ni à profiter de la série mais simplement à inciter à la connaître.

NOUVELLE HISTOIRE : «BEAU TEMPS MAUVAIS TEMPS»

Je prends un risque de vous conter cette histoire. En fait, elle appartient à une compagnie allemande qui s'appelle Grundy/UFA. Pourquoi vous la conterais-je? Parce qu'elle a son charme. Les personnages sont attachants et ça va vous donner le goût de la regarder. Si tout va bien, on devrait bientôt avoir des épisodes sur Youtube avec des sous-titres québécois. En tous les cas, mon intention n'est pas de m'approprier le script mais plutôt de vous donner le goût de joindre les millions de télespectateurs qui la regardent chaque jour - ou presque.

L'histoire s'intitule «Beau temps, mauvais temps» (Gute Zeiten, Schlechte Zeiten ou, affectueusement GZSZ) et met en vedette quatre familles principales vivant à Berlin. Le rtécit touche principalement les adolescents, les jeunes adultes dans la vingtaine, les thirtysomething dans la trentaine. Les autres générations y sont également représentées car F.-T. Mende et Lisa Riecken y jouent depuis les débuts de la série allemande en 1992! GZSZ en est à 4150 épisodes quasi-quotidiens à ce jour.

En attendant l'arrivée des vidéos sous-titrées, je vous propose mes billets-savon qui, je l'espère, vous donneront l'eau à la bouche. Les sujets sont très actuels et - ne vous inquiétez pas - c'est diffusé à l'heure du souper, soit 19 h 40 chez nos amis germaniques.

vendredi 26 décembre 2008

PHILOSOPHIE W : POUR UNE POLITIQUE PROPRE

C'est en travaillant sur les nouvelles orientations de Waska pour 2009 que germe cette idée de «philosophie W», d'abord destinée aux membres de l'organisation dans le cadre de son programme d'autonomisation.

«W» pour «Waska», bien sûr. Toutefois, cette philosophie se veut davantage une résolution opensource pouvant être adoptée par quiconque le veut, par toute personne ou organisation qui croit en ses bienfaits. Un peu comme un code d'éthique, une déclaration de bonne volonté, la W est plus qu'une simple «promesse électorale», c'est un engagement avec soi-même, vis-à-vis son prochain; une autogestion permettant d'accéder à son autonomie en assurant l'harmonie entre soi et le reste de la communauté.

La W ne doit pas être considérée comme finale, fermée et parfaite. Elle demeure en évolution en gardant un dynamisme qui fait sa force et en préservant une coquille de stabilité. Les réactions des gens qui l'appliquent lui permettent de se paufiner.

En gros, la W se décrit comme suit :
  • Le Québécois [ici, ça inclut les deux sexes] est considéré intelligent, a priori de bonne volonté et pouvant être sympathique à la Cause [ici, la cause poursuivie par l'individu ou l'organisme qui conclut l'entente avec lui-même]. On ne peut donc le critiquer mais plutôt remettre en question des actions qui sont, selon soi, négatives, destructrices, rétrogrades ou dommageables. (Viser les actions et non les humains)
  • Considérer le Québécois comme un citoyen fort, créatif, constructif et digne. Sa force est dans sa capacité d'accomplir sans se sentir menacé ni victimisé, ni martyrisé par quelconque autre peuple. (Attitude positive et responsable)
  • Le Québécois W est un individu [ou un organisme] qui s'accomplit et qui accomplit en se sentant fier, en félicitant les réussites des autres et en aidant ceux qui ont besoin, en vertu d'une charité bien ordonnée. (Attitude de collaboration, de travail d'équipe)
  • Le Québécois W accepte que d'autres entretiennent des vues différentes, poursuivent des objectifs différents et puissent ne pas accepter sa vision. Ce qui n'empêche pas d'essayer de le convaincre par des arguments convaincants et respectant son intelligence. (Attitude d'acceptation, de paix avec soi et les autres, d'ouverture d'esprit)
  • Le Québécois W s'abstient de propos et de gestes agressifs. (NDLR: ma résolution 2009 que j'applique dès aujourd'hui! J'arrête de crier après les fumeurs MDR) Il argumente à tête froide de manière à convaincre par le bon sens. S'il s'emporte contre un pair, il peut s'aliéner (ou aliéner de son groupe) un supporteur potentiellement important. Pour faire avancer une cause, il faut rallier les gens, unir et rassembler. (Attitude de respect, de non-violence, de pacifisme)
  • Le Québécois W aime tous les Québécois. Il peut néanmoins et démocratiquement être en désaccord avec les croyances de certains, et vice versa. S'attaquer à une personne revient à descendre un de ses pairs, ce qui ne le ralliera pas à sa cause! (Attitude rassembleuse, unificatrice et d'entraide)
...et la liste s'enrichit au fil de la discussion. D'autres billets suivront sur le sujet sur ce blog et sur d'autres aussi.

Pourquoi lancer un tel mouvement? Waska a pour mission d'autonomiser les individus et les organismes et de promouvoir la concertation, l'entraide et le partage entre eux, de manière à les renforcer, les faire devenir des piliers de la communauté. Le processus d'automisation passe par la responsabilisation, l'organisation et l'élaboration d'un réseau d'entraide. Il faut rallier et rassembler des gens qui peuvent aider, autant comme il faut savoir être constructif dans son milieu. C'est donc un outil dans la poursuite des objectifs des membres waskans.

Trop souvent, on a tendance (individus et organismes) à dénigrer, à être jaloux ou à attribuer à d'autres la responsabilité de ses malheurs. La philosophie W est donc une méthode destinée à entraîner sa mentalité de façon à atteindre ses buts de manière «propre», c'est-à-dire honnêtement, respectueusement et constructivement.

Sur Facebook, un groupe propose à un parti politique d'adopter une «politique propre» à la manière de la philosophie W. Pour l'instant, seule l'ADQ a son groupe (Pour une ADQ à la politique propre) mais l'idée pourrait faire son chemin. Les électeurs sont tannés des attaques personnelles et de bas niveau.

vendredi 19 décembre 2008

LA DOULEUR N'EST PAS OBLIGATOIRE

Durant des années, ma visite chez le dentiste est synonyme de douleur - un peu mais tout de même - et j'ai toujours cru que c'était normal, qu'il fallait s'y attendre. Un jour, lorsqu'on m'octroie une assurance dentaire collective, je m'informe auprès d'une collègue si une clinique traite notre réclamation avec facilité. Elle me réfère la Clinique dentaire Crystel Charest, sur la rue Belvédère à Québec. Elle est toute nouvelle titulaire d'un blogue sympathique où l'on peut constater sa philosophie qui fait sa marque de commerce. Avec dre Charest, j'ai appris que je souffrais pour rien! Personnellement, on peut me qualifier de moumoune dans la bouche. Considérant toutes les interventions qu'elle a pratiquées sur mes dents et mes gencives sur une période de cinq ans, il y avait de quoi avoir mal et, par son geste assuré et professionnel, elle sait oeuvrer sans causer de douleur.

Dre Charest fait assurément la fierté de sa profession! Des plus polies et courtoises, on se sent comme un client respecté. On sort de sa clinique avec les mêmes bienfaits qu'une thérapie dans un spa. C'pas des farces! Elle a une voix relaxante et sait s'entourer d'un personnel attentionné.

Quand on trouve un trésor, on le garde. Dans ce cas-ci, il me fait plaisir de vous le partager. Je vous parle en tant que client qui trouve qu'il a assez souffert. Elle m'a remis la bouche en ordre et, croyez-moi, ça contribue à améliorer bien d'autres aspects de la vie!

crystelcharest.blogspot.com

mercredi 17 décembre 2008

LE CHOC DES RÉALITÉS 2

J'ai un autre mea culpa à livrer. J'ai contribué à modifier la carrière d'un homme que j'admire et, bien qu'il réussisse aussi merveilleusement dans sa nouvelle profession, ce ne fut pas sans grand bouleversement

La réalité qui entre en collision avec le réseau TQS est celle-ci : les nouvelles chaînes spécialisées et les vidéos disponibles en un clic sur Internet siphonnent la clientèle et - du même coup - les commanditaires. Les sponsors, pour les Français. Le pauvre diffuseur voit sa raison d'exister ébranlée et doit in extremis user d'imagination pour assurer sa survie. Il faut alors jeter du lest.

Mea culpa! Les nouvelles de TQS ont toujours été livrées avec professionalisme, coeur et passion. Elles nous étaient servies par des maîtres d'oeuvre (femmes et hommes) de manière sympathique, avec fraîcheur. Toutefois, comme trop de gens sûrement, je me suis laissé charmer par l'omniprésence de LCN, son Canoë cliquable à volonté et, quant à y être, au reste qui m'est devenu familier à force d'usage. Pour le reste de TQS, son cerceuil s'est fait clouer par mon amour pour Canal D, Canal Z, Discovery, A&E, ainsi de suite. Comme mes compatriotes, la perte ou la réduction de TQS m'affecte et je m'y oppose! Quelque part, je me rends compte que je fais partie de la cause de son malheur.

Mon homme en question, Gérard Deltell, a vécu ce chamboulement et sait - bien heureusement - réorienter sa carrière. Il est un exemple à suivre en tant qu'individu qui s'adapte à la méchante réalité, qui sait donner une tournure positive à une expérience qui en découragerait autrement plus qu'un. Autonomiste jusqu'à la fibre, il maîtrise son destin, ce qui lui assurera bonheur et confort.

En ces temps de Fêtes, je souhaite bonheur à celles et ceux qui sont déstabilisés par la réalité dure et froide de la vie. Je remercie celles et ceux qui, comme monsieur Deltell, réussissent à surmonter l'épreuve et à encourager leurs pairs ce faisant. Succès et bonheur à tous.

SOUPER DE NOËL COMMUNAUTAIRE À LORETTEVILLE : MERCI

Waska, autonomie et services techniques communautaires offrait, ce 11 décembre dernier, un souper de Noël communautaire à la salle de l'Accueil Saint-Ambroise du quartier Loretteville à Québec.

L'organisme remercie ses convives et les bénévoles qui se sont investis dans l'opération. Voir l'article.

LE CHOC DES RÉALITÉS

Un changement qui bouleverse un confort établi est toujours déstabilisant. C'est ce que vivent présentement le Journal de Montréal et ses employés.

Ici, on fait face à plusieurs réalités qui s'entrechoquent. Tout le monde a raison mais il faut trancher quelque part. On fait alors dans la minimisation d'impacts dans ce qui ne plaira plus à personne. Aucune des deux parties n'y trouvera vraiment son compte, à moins de couper la poire en deux parties inégales. Chacun fait valoir le bienfondé de sa requête : conserver ses acquis. Les employés veulent garder l'ancienneté, l'assurance d'un gagne-pain, les avantages qui l'accompagnent. La partie patronale veut cesser de voir son profit diminuer. On ne peut s'attendre à autre chose et les intervenants jouent leurs rôles respectifs.

Dans ce cas, la réalité qui frappe le Journal de Montréal est l'exode des lecteurs du papier vers l'écran. Il est natruel d'en déduire qu'une baisse d'achalandage modifie les avantages qu'ont les commanditaires à y annoncer. Un chiffre affichant un tirage qui baisse incite les acheteurs de publicité à orienter leur investissement vers les médias émergeants.

Je suis coupable de contribuer à leur malheur et je m'en excuse. Je suis jeune (42 ans, bientôt 43) et la question des arbres me préoccupe comme c'est le cas de mes co-X et autres Y. Pourquoi investirai-je dans la polluante production de papier, de désencrage et d'encrage, de gestion de déchets et autres inutilités qu'engendre la production du journal en format papier. De plus, l'argent que je ne donne pas pour l'acheter est très bien réinvesti dans l'estomac de mes enfants. Le cyberjournal ne me coûte [directement] pas un sou! Et ne coupe aucun arbre. Et ne me pousse pas à descendre le maudit bac de recyclage à moins trente le matin. Bref, je m'excuse auprès du camelot et lui souhaite, à lui aussi, une bonne récupération (professionnelle). Quant à être pro-trois-R.

La réalité qui assomme les employés du Journal est de voir une vie stable, sécurisante, être mise sens dessus dessous par ces bouleversements. Certains peuvent perdre leur emploi et voir leur vie de famille bousculée. Pour ceux-ci, la sécurité financière est l'inquiétude la plus évidente. D'autres voient leur carrière compromise, leur cheminement professionnel détourné, leur art prendre fin. Puis, enfin, il y a la majorité silencieuse dont vous ne lirez pas les déboires sur ces blogues : les rescapés adaptables, ceux qui auront négocié le virage sans heurt. Un exemple parmi tant d'autres, les journalistes devenus blogueurs.

En cette période des Fêtes, mon coeur de fleur bleue (oui oui, ça se peut, un homme fleur bleue), souhaite à toutes les parties de ce malheur de recouvrer le bonheur et de ne pas s'entre-jeter le blâme d'une situation qui vient de l'évolution de la vie.

Jean-François Néron