dimanche 15 février 2009
NOUVELLE VERSION : Ce qui sort de notre robinet à chaque matin quand on se brosse les dents, ça coute combien ?
L’eau a fait une entrée remarquée sur la scène politique au cours des dernière années, mais n'a pas été, selon moi, traité de façon adéquate. Cette ressource, si essentiel à la vie, devient un enjeux commercial de haut niveau. Nous faisons face à un manque exubérant d’eau dans plusieurs pays de la planète pendent que certain s'acharnent seulement sur leur porte-feuille personnel. Est-ce que ce qui sort de notre robinet chaque matin à une valeur monétaire? Nous allons éclairer la situation dans les prochains paragraphes.
Premièrement, l'eau appartient à qui réellement? Selon le code civil du Québec: “l’État est propriétaire du lit des lacs et des cours d’eau navigables et flottables jusqu’à la ligne des hautes eaux.” Nuance; le lit des eaux, c'est pas l'eau. L’eau, c’est comme l’air, jusqu’à preuve du contraire, les deux "appartiennent" à tout le monde. Sauf que au lieu de la vendre, on la donne! Comme le dit si bien Louise Vandelac, membre de la coalition Eau-Secours!; “C’est quand même assez incroyable qu’on donne littéralement notre eau et qu’on la rachète pour près de 200 millions de dollars par année pour la boire dans des petites bouteilles en plastiques.” Je crois qu'il y aurait un meilleur moyen pour rendre l'eau rentable, juste et équitable. Premièrement, arrêter de vendre notre eau à des entreprises étrangères, se concentrer sur le Québec. Alors, où je veux en venir, nous devrions autoriser la vente de l'eau au Québec que par une seule entreprise québécoise et gouvernementale, d'une tel façon que, tous les profits iront dans les poches de tous les québécois et québécoise!
Même si elle est recouverte au ¾ d’eau, la terre, n’en a pas à gaspiller: à peine 2.5% de cette eau est potable. Potable peut-être, mais pas nécessairement facile d’accès: 75% est glacée, emprisonnée à l’un ou l’autre des pôles. En bout de ligne, seulement 0.007% de l’eau sur terre est potable et aisément accessible” nous rappelle le Courrier de l’Unesco dans son édition de février 1999. Ma deuxième solution, limiter l'eau gratuite. Pourquoi les gens arrosent encore leur gazon d'une façon abusive, pourquoi les gens arrosent encore leur asphalte pour aucune raison valable, pourquoi les gens s'entêtent-ils encore à laver leur voiture avec un boyau d'arrosage au lieu d'un seaux et d'une guenilles ? Pour la simple et bonne raison que pour eux l'eau n'a aucune signification, pour eux, l'eau n'a aucune limite, elle est Gratuite! Selon le conseil mondial de l’eau, un Nord-Américain consomme en moyenne environ 500 000 litres d’eau par an, dont plus de la moitié est gaspillée en pure perte. En fait, un être humain n’a vraiment besoin que de 10 000 litres d’eau par an pour vivre. Jusqu'à quel point pouvons nous gaspillé ? La solution que je propose est la suivante; nous devrions instaurer un système qui autoriserait un minimum d'eau gratuite par maison, de la même manière qu'Hydro-Québec nous pourrions avoir un conteur d'eau dans la maison pour savoir à combien de litre nous sommes rendus et si on dépasse, on paye! Ce n'est pas plus compliqué que ça. En plus, nous pourrions redonner l'argent fait aux municipalités qui pourraient améliorer leur système d'aqueduc. Normalement, si nous prenons ces mesures, nous devrions voir une baisse monstrueuse de gaspillage d'eau en arrosage de terrain...
Est-ce que je vous en ai assez dit? Pour moi c'est déjà assez de preuves comme ça pour ne pas vendre l'eau. En prime, je vous donne des solutions, j'attends vos commentaires avec impatience!
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